La télévision suisse est là pour filmer. Vous voulez partager l’un de vos rituels avant une compétition: vos «röstis» maison. En un rien de temps, vous transformez des pommes de terre crues en röstis croustillants. Vous parvenez même, en suivant les instructions du chef, à les retourner parfaitement dans la poêle. Celui-ci goûte et rend son verdict: «Excellents à leur façon. Nous ajouterions peut-être des oignons revenus et du lard. Mais avant un marathon, cette recette est idéale.»
Entraînement réussi! Vous souriez à la caméra et faites une nouvelle fois l’éloge de vos délicieux röstis:
Coupez. La télévision a de quoi faire. Avec vos röstis, vous vous installez sur la terrasse ensoleillée de l’hôtel pour vous détendre.
Vous avez remporté l’argent aux championnats d’Europe l’année dernière et visez d’excellents résultats aux prochains championnats du monde à Osaka. Un rêve vous donne sans cesse le résultat de la prochaine compétition. D’où votre devise dans la vie: «If you dream it, you can do it.»
Le directeur de l’hôtel vous tire de vos rêveries et s’assoit un instant avec vous. Vous vous connaissez très bien. Non seulement parce que vous appréciez de séjourner ici, mais aussi parce qu’il aime courir pendant son temps libre. Vous vous croisez de temps en temps à l’extérieur de l’hôtel, lors de courses.
L’Hôtel Schweizerhof est en outre l’établissement officiel du marathon de Lucerne. Il n’y a qu’ici que les dossards sont directement livrés dans la chambre.
En l’honneur de vos röstis, l’hôtel organise toujours la veille du marathon une Pa(s)tata-Party avec un menu pâtes-röstis. «Bonne chance pour Osaka», vous souhaite le directeur en prenant congé.
Il est tard, vous retournez dans votre chambre en espérant faire de beaux rêves. Et ceux-ci se réalisent: vous décrochez le bronze aux championnats du monde à Osaka en 2007, terminez sixième aux Jeux olympiques de Pékin en 2008 et faites un come-back remarqué à Barcelone en 2010, après une interruption pour cause de maladie, en triomphant aux championnats d’Europe.